Reymond (Henri)

1.  Naissance et Mort

Né le 16 novembre 1737 à Vienne (Isère).

Mort le 20 février 1820 à Dijon (Côte-dOr) .

2.  Famille

Pére, Paul Reymond.

Mère, Marie Remet.

3.  Formation

Séminaire et doctorat, Université de Valence

4.  Ordination and Consécration

Ordonné 1763.

Sacré à Grenoble le 13 janvier 1793 par Savine avec l'assistance des deux curés Chaussy et Perbost au lieu de deux évêques assistants, situation irrégulière donc dans l'église catholique et les autres églises chrétiennes qui conservent la tradition épiscopale. 

5.  Carrière avant-serment

Élevé chez les Jésuites, il est vicaire à Saint-Georges de Vienne, puis, après le départ des Jésuites, professeur de philosophie au collège de sa ville natale. Le bénéfice-cure de Saint-Georges lui rend l'archevêque de Vienne, de Pompignan.

Publié Les Droits des curés 1776, livre supprimé par le parlement de Grenoble mais réimprimé en 1791.  Dans ce long intervalle il devient célèbre comme champion non seulement des droits des curés mais des droits des pauvres parce qu'il se déplace plusieures fois pour reclamer les portions dues et écrit un rapport de ses efforts.

Principal rédacteur du Cahier de curés du Dauphiné adressé à l'Assemblée nationale, pour aller de pair avec les Cahiers de doléances et prévoir une réforme de l'Église gallicane, en s'exprimant sur son Richérisme anti-Janséniste.

Il prête le serment le 23 janvier 1791.

6.  Carrière après-serment

Avant la Terreur

À la mort de son prédécesseur dans lIsère, Joseph Pouchot, un décret de l'Assemblée législative, daté du 14 septembre 1792, autorise son remplacement, mais les électeurs ne sont convoqués que pour le 7 (17?) novembre.  La constitution civile porte que les élections épiscopales devraient se faire un jour de dimanche dans l'église cathédrale du département, et les électeurs sont convoqués à Saint-Marcellin pour renouveler les autorités départementales et nommer les juges du tribunal criminel.  Au lieu de se rendre ensuite à Grenoble pour l'élection de l'évêque, le corps électoral désigne pour évêque le curé de Saint-Georges de Vienne, Reymond, sans quitter St. Marcellin, tout cela contre le gré des vicaires épiscopaux de Pouchot qui se sont promu de faire choisir aux électeurs l'un d'eux. Reymond est l'ami et le protégé de Chabroud, président du club des Jacobins et le confident de Camus, un auteur principal de la CCC.

Du côté des évêques, il y a la confusion sinon le mécontentement.  Lamourette, le métropolitain, ne peux pas refuser l'institution, mais il n'est pas obligé de sacrer.  Royer, de l'Ain, et Marbos, de la Drôme, répondent aussi par des fins de non- recevoir.

Avant d'être sacré par Savine de Viviers, Reymond s'adresse au Pape, comme prévu par la CCC, la lettre de communion, phrases qu'il répète dans sa lettre pastorale du 15 janvier 1793.

Le décret du 12 juillet 1790 ordonne aux évêques d'écrire au pape... Si une religion éclairée à dicté cette loi, une politique judicieuse à dû en faire la borne des rapports officiels que les évêques français doivent avoir avec l'évêque du premier siège de la Chrétienté. L'Eglise de France ne fut jamais esclave d'aucune autre: toujours maîtresse de sa discipline extérieure, elle ne fut jamais sous le joug de l'obédience romaine... Successeur de saint Pierre, souvenez-vous en ce moment de l'éclatant exemple que m'a donné saint Paul, et qu'il me soit permis de vous dire en face que le serment que vous exigez de vos collègues scandalise la piété des chrétiens et affaiblit leur confiance dans le chef de l'Église l'intérêt de la religion et l'honneur du sacerdoce exigent impérieusement que vous l'effaciez du Pontifical.

Il traite des brefs pontificaux comme écrits scandaleux et il termine sa lettre en demandant à Pie VI un édifiant désaveu de ces pièces qu'il veut bien regarder comme apocryphes.

Pendant et après la Terreur

Il refuse tout acte pouvant être interprété comme une apostasie, ce qui lui amène un long emprisonnement, Mis en liberté après le 9 thermidor, il habite chez sa famille à Gerbey, près Vienne jusqu'au moment où il reprend son ministère et dans l'attente de reprendre son ministère, ce qu'il fait un peu tardivement, selon lavis des évêques réunis, et adhère à leur premier encyclique; il accepte la seconde encyclique avec quelques réserves.  Au préalable, il a trouvé dans une publication recommandée par Grégoire l'expression le Souverain Pontife en parlant du pape, et il objecte à Grégoire, Je crois avoir prouvé, il y a plus de vingt ans que cette qualification est indue et usurpée..

Sous le Directoire, tout en résistant au système du décadi, il s'occupe de la restauration du culte dans son diocèse et dans les diocèses voisins: d'Annecy, où il ne peut rien contre les réfractaires, de Belley délaissé par Royer, et de Valence où il établit un presbytère.  À  Saint-Vallier il confirme environ 1,200 personnes, et à Grenoble il tient un synode les 18, 19 et 20 juillet 1797.

Il assiste au Conciles de 1797 et de 1801, à Paris.

7.  Publications et corréspendance

Ses grandes analyses, en effet les précurseurs les plus importants de la CCC, deviennent au cours des années les fondements des mouvances réformatrices parmi le clergé et les légistes.  Il présente en détail la situation ecclésiastique et sociale des curés dans une église gérée par une administration aristocrate.  Il étale les obligations et des curés et des évêques de rendre au pauvres tout ce qui leur est dû.  Pour arriver à ces buts importants vis-à-vis les droits des curés et des pauvres, il faut que le gouvernement de l'église soit réstructuré.  Puis, il offre des détails de cette réstructuration afin quelle puisse va de pair avec la réstructuration de l'état.

Dans sa première oeuvre, Droits des curés et des paroissiens, sous le double rapport spirituel et temporel, (1776) il est clairement sur une piste qui le menera à soutenir les réformes de la CCC.  Il s'agit de la dignité des curés avec leurs paroisses par rapport aux centres de dévotion et aux autres fastes ecclésiastiques de l'époque.  Il mets les thèmes principaux dans sa Préface où il écrit que les curés des derniers siècles sont dépourvus de la considération qui leur appartient à cause du (vi) partage inégal des biens ecclésiastiques.  Il attaque clairement les évêques aristocrates en les affichant comme des Bénéficiers, oisifs par état, qui vivent d'un bien qui n'est pas fait pour eux, tandis que les simples prêtres reçoivent à peine leurs propres subventions.  Il est donc bien naturel qu'ils reclament leurs droits auprès du Prince, et qu'ils invoquent la protection des Lois. (xiv)

Droits des pauvres (1781) est un traité long et élaboré sur les pauvres comme la responsibilité des prêtres, un devoir qui présuppose les droits des curés, leur propre traitement, mais en même temps la suppression de touts les jouissances superflues.  Basé sur les conciles et les papes des premiers siècles, il présente les dévéloppements depuis Charlemagne en France et même dans le nouveau monde. En fait, le livre est une mosaïque de citations dont il était fier.  Nous croyons avoir surabondamment satisfait à tout ce que peut desirer un juge équitable dans le cause des pauvres, contre les bénéficiers inutiles ou opulens. (77)  Les procédés pour récuperer les biens nécéssaires sont assez compliqués. Nous proposons détablir dans chaque ville épiscopale un bureau d'administration, et dans toutes les paroisses, sans exception, un bureau de charité.  (Établissement qui, dans nos vues, doit être l'ouvrage de l'assemblée générale).  (105) Tout cela relevera des réformes canoniques qu'il espère revivre.

Il amène la conversation sur ces réformes par rapport aux Cahiers de Doléances en préparation pour les États Généraux dans un Cahier des curés de Dauphiné adressé à l'Assemblée nationale, et à Messieurs les Députés de la Province en particulier, au mois de Novembre 1789. (1789) C'est la suite d'une préparation bien structurée, avec un diocèse comme centre de correspondance, un comité qui pourra députer l'un de ses membres à communiquer aux curés d'une province réunis par cantons.  Le plus important est que le curés sentretiennent en l'absence de leurs supérieurs. Leurs voeux prinicpaux seront pour la patrie.  Successivement il considère les Intérêts spirituels des Curés et des Églises paroissiales, les Intérêts temporels des Curés et de leurs Paroissiens, et finalement les Intérêts des pauvres, considérés dans les moyens de détruire la mendicité.  Par rapport à la dignité des curés en matière des conciles et synodes la demande foncière est qu'on tienne tous les ving-cinq ans un concile national et tous les cinq ans des conciles provinciales, en soulignant une fois de plus l'importance évangélique des pauvres pour les curés et pour tout l'église. Nous sommes entourés dans nos paroisses, d'une infinité de malheureux que les premières impressions du besoin font recourir à nous.  Devenus par notre état leur pêres spirituels, obligés de vivre au milieu deux, nous sentons nous-mêmes, par cela seul, qu'ils. . . peuvent avec confiance se présenter à nous. (145-6)

Analyse des Principes Constitutifs des deux Puissances, précédée d'une adresse aux curés (1791a) est la suite de son Cahiers des curés de Dauphiné , ce qu'il dit en terminant son adresse au curés.  Il choisis la forme d'un dialogue, pour mieux instruire il dit, dans l'equelle il fait le protagoniste.  D'abord le principe à propos de juridiction territoriale, qui ne porte pas sur le territoire mais sur les habitants. C'est l'église qui est dans létat, et par conséquent les divisions et subdivisions du territoire en dioceses et en paroisses, ne peuvent être que louvrage de la puissance temporelle.  Il appartient à l'état aussi de fixer le nombre des sieges episcopaux et des titres curiaux en évitant toute atteinte à l'exercice du ministère pastoral.  S'il arrive qu'un siège diocésan est conservé dans un nouveau département, les évêques dont les sieges sont conservés n'auront aucun motif raisonnable de réclamation.  Un surplus de sièges, onéreux au peuples, doit ètre supprimé.  Avec ceci, il prévoit les lignes principales de la réorganisation de l'église effectuée par le Constituant.

Il présentet sa justification du serment, écrite comme curé de St.-George de Vienne: La Loi du Serment civique, justifiée en elle-meme et dans ses effets rigoureux contre ceux qui ont refusé de s'y soumettre: ou développement ultérieur des principes constitutifs des deux Puissances, demandeé à l'auteur de leur analyse, par la Société des Amis de la Constitution de Vienne (1791c). D'abord il critique vivement les mots attribués à son archevêque tout en réniant qu'un archevêque si vertueux aurait pu proclamé de tels propos.  Puis il propose au même évêque un ecclésiologie fondamentale au catholicisme de l'histoire, ainsi rendant plus concret l'ensemble de ses principes.  Votre siège a été supprimé par qui de droit (cela est prouvé dans l'analyse).  Dès ce moment, sans cesser d'être évêque, vous avez cessé d'être mon supérieur local; dès ce moment la loi a brisé les liens de ma subordination à votre autorité personnelle, et ma soumission a dû se tourner, d'abord vers votre successeur de droit. (10) Le refus des prélats de prêter le serment équivaut à une rénunciation de leurs sièges.  En fait, rien de nouveau ici, parce que sous l'ancien régime avaient le devoir de prêter un serment de fidélité au roi.

Lettres pastorales

Il s'exprime sur les thèmes des buts de la religion par rapport au gouvernement, de lÉglise constitutionnelle par rapport au papauté, des prêtres dans leurs vies spirituelle et pastorale, des buts de l'église catholique par rapport aux non-catholiques et des buts spirituels qu'il veux conseiller à ses fidèles surtout pendant le carême. 

Il justifie l'acceptation de son élection episcopale malgré son insuffisance parce le temps l'exigeait et ont tendence à protéger les évêques qui auront les conseils de leurs anciens pasteurs dans une  Lettre pastorale sur son élection et la saison de carême. (1793) Sadressant au pape, il presente sa théologie ecclésiastique, entièrement gallicane promouvant la borne des rapports officiels, que les évêques François doivent avoir avec l'évêque du premier siège de la chrétienté. (4) Finalement il se prête à la préoccupation pastorale du carême pour donner quelques conseils sur les plus anciennes traditions par rapport aux possibilités plus limitées des ses ouailles.

Dans sa Lettre pastorale.aux citoyens...chrétiensavertissement , etc. (1796a). Il sattaque à la déchristianisation et ses écrivains mercénaires vendus à liniquité qui vomissoit périodiquement dans leurs journaux infames, mille injures contre les prêtres (18)  Il accuse les évêques dun manque de courage, de les prêtres dun manque des lumieres nécessaires pour faire face à l'épreuve de la Révolution sans une formation en la loi et en l'histoire de théologie.  S'adressant aux chrétiens non-catholiques, il suggère un dialogue en évoquant le bon pasteur, et ensuite il encourage ses prêtres à travailler pour la paix.  Aux réfractaires il tend la main.

Dans quelques autres lettres (1796b, 1796c, 1797), il évoque les épreuves difficiles du ministère actuel et les erreurs toujours actuelles par rapport aux prétendus brefs du pape sur la CCC, et se défend dans un Post-scriptum contre l'accusation qu'il a proposé la fin du célibat, disant qu'il voulait simplement apporter quelque chose à la 

discussion.  Il s'inspire de l'issue si positive de la Révolution française, qui a débuté à sa Grenoble il note, un nouvelle époque après tant de tragédies.

Enfin, c'est dans sa longue lettre pastorale de 1801 qu'il prend acte de l'importance morale de la nouvelle constitution et le pouvoirs de Napoléon: Instruction pastorale sur la promesse de fidélité à la Constitution française. Quant à l'obéissance éxigée (et il cite sans réserve le prétendu bref de Pie V de 5 juillet 1796, dont l'authenticité fait défaut depuis le début)  Quant à ce qu'ils alleguent pour justifier leur insoumission, 1o. que le Pape ne reconnait pas la Constitution françoise, et 2o. qu'il ne communique point avec les Évêques et Prêtres qui y sont soumis, nous répondons à la premiere allégation, que le précepte divin de la soumission à l'autorité temporelle ne regardant pas le étranger, Pie VII, vivant en Italie, peut ne pas reconnaître la constitution de la France. Justification principale reste que lÉglise ne peut subsister sans Évêque.   Les évêques de l'ancien régime ayant décampé, le relai est repris par les évêques constitutionelles.  Les mots de Jean Chrisostome entérinent l'importance dun évêque malgré les déboires du moment.  Ce que je vous demande, dit-il aux fideles en pleurs, c'est que votre affection pour lÉglise ne se relâche point et que quand quelqu'un aura été ordonné malgré lui sans lavoir brigué, et du consentement de tous, vous baissiez la tête devant lui comme devant moi; car lÉglise ne peut être sans Évêque. (Hist. Eccl. De Fleuri, liv. 21, parag. 37)  Ensuite Reymond poursuit une comparaison péjorative avec les évêques français.  Et quelle raison pourrait-il avoir de ne pas imiter ces grands modeles?  Dira-t-il que les Évêques émigrés ont été dépossédés injustemen?  Mais, cela fût-il vrai, S. Chrisostome, S. Eutychius et S. Anastase, le furent bien plus injustement encore, et cependant tous leurs successeurs furent reconnus par ces grands Pontifes, par cela seul qu'une Église ne peut être sans Évêque. (29) Même pire est la situation scandaleuse qui résulte du Concordat de François I avec le pape: 

C'est en vertu du Concordat que tous les Évêques, Abbés, Prieurs, nommés par le Roi, payaient à la Cour de Rome, pour avoir des bulles confirmatives de leurs nomination, une somme équivalente au revenu /// annuel de leurs bénéfices (ces ce qu'on appelle annate); et un article de ce traité porte que la vraie valueur du revenu annuel de chaque bénéfice sera déclarée, sous peine de nullité des provisions.  Or, il était temps dôter ce scandale de lÉglise; et c'était un devoir d'autant plus rigoureux, que le Concile de Basle, reconnu pour général par toute la chrétienté, jusqu'à la 26e session, a défendu, par un décret solemnel, rendu dans sa 21e, d'exiger ou de donner les annates, sous les peines portées contre les simoniaques; ce qui est juger que l'exaction et le payement des annates sont une véritable simonie. (31-32)

Correspondance

Il clarifie un certain nombre de ses idées dans ses lettres à Henri Grégoire et quelques Réunis. (BPR, Papiers Grégoire, lIsère)  Il critique lutilisation du nom dune ville tout court dans le titre dun évêque, comme dans lévêque de Blois, parce quil vaut mieux dire évêque dun tel ou tel diocèse.  Quant au Concile de lÉglise constitutionnelle, il préfère la réunion dans une ville dehors la France, en Italie par exemple, pour montrer que cet église nest pas uniquement une phénomène français.  Puis il entérine sa conviction exprimée aussi dans une lettre pastorale que lexpression souverain pontife est théologiquement incorrect.  Il espère que lÉglise constitutionnelle a la même influence en Europe que le gouvernement français.  Les évêques constitutionnels doivent soccuper des conditions pour les mariages valides et en même temps se defendre contre les rétractaires dans tous les domaines.  Il suggère quelques précisions à faire par rapport à lagenda du Concile de 1797, et lors de la mort de Pie VI, il suggère que les évêques travaillent en concert sur un texte pro eligendo summo pontifice.  Il soccupe de la récupération des ancients bâtiments de léglise, se référant à sa lettre au préfet sur le séminaire et le presbytère principal de Grenoble.  Dans ses préparations pour le Concile de 1801, il mesure la probabilité que le pape communique avec lÉglise constitutionnelle et la consécration des nouveaux évêques. En attendant, il aide le diocèse voisin de la Drôme, où il assure le sacrement de confirmation et la tenue dun synode. 

8.  Vie sous le Concordat

Il figure sur la liste des évêques constitutionnels incorporés dans la hiérarchie concordataire. Désigné pour le diocèse de Dijon, il est nommé le 10 avril 1801 et installé le 6 juin, jour de la Pentecôte. Il adhère au Concordat, mais proteste en rejettant toute offre d'absolution. Il signe une formule de réconciliation en 1804.  Très assidu pour ses visites pastorales, l'une de 1803 à 1805, l'autre plus tard, il rouvre le seminaire, restaure la liturgie, et resoud bien des questions matérielles. [check Boudon] 

Enterré au cimetière de la ville après sa mort, ses restes sont transférés dans la cathédrale en 1896. 

Sources

Oeuvres

1776.  Droits des curés et des paroissiens, sous le double rapport spirituel et temporel, (Paris, 1776; plusieurs éditions)

1781.  Droits des pauvres (Génève, 1781).

1789.  Cahier des curés de Dauphiné adressé à lAssemblée nationale, et à Messieurs les Députés de la Province en particulier, au mois de Novembre 1789 (Lyon 1789).

1791a.  Analyse des Principes Constitutifs des deux Puissances, précédée dune adresse aux curés (s.l., 1791).

1791b.  Du gouvernement de l'Église et des droits des curés (Constance, 1791).

1791c.  La Loi du Serment civique, justifiée en elle-meme et dans ses effets rigoureux contre ceux qui on refusé de sy soumettre: ou développement ultérieur des principes constitutifs des deux Puissances, demandeé à lauteur de leur analyse, par la Société des Amis de la Constitution de Vienne (Vienne, 1791).

1793.  Lettre pastorale sur son élection et la saison de carême (15 janvier 1793).

1796a.  Lettre pastorale aux citoyens, de ce département qui font profession de la religion chrétienne; suivie dun premier avertissement, aux Chrétiens catholiques; dun second, aux Chrétiens non-Catholiques; dun troisième, aux Pasteurs citoyens; et dun quatrième, aux Prêtres dissidents (24 janvier 1796).

1796b.  Lettre pastorale (14 août 1796).

1796c.  Lettre pastorale contenant lannonce des conférences religio-civiques quil va commencer dans léglise cathedrale, avec invitation aux Dissidens à y assister, et une réponse en PS, a un imprimé, signé de prétendant au siège épiscopal de Grenoble (18 décembre 1796).

1797.  Lettre pastorale  (mai 1797).

1801.  Instruction pastorale sur la promesse de fidélité à la Constitution française (Grenoble, 1801).

Archives et sources manuscrites

AD, Isère, L58, 61, 205.

Lettres à Henri Grégoire, BPR, Grégoire, Isère.

Sources imprimées

Annales de la Religion, I, 497; III, 432; VII, 66-59 b, 238-257b; IX, 269; X, 349, 377; XII, 519; XIV, 198-224 ; XVII, 115-131.

Ami de le Religion, XVII, 39:-396; XXIII, 89-90.

Nouvelles ecclésiastiques, 1798, 85; 1799, 66.

Études

Biographie universelle, ancienne et moderne, Reymond (Henri)

Catholicisme, Reymond (Henri)

Boudon, Les Élites religieuses, Reymond.

Pisani, Répertoire, Reymond.